gaduman

Par où commencer ? Comme je l’explique sur le blog mobile Orange, ma première surprise a été de constater que la Suède est un pays très très vert. Beaucoup de forêts, de parcs, de verdure, partout, tout le temps, même au cœur de la ville. En fait Stockholm est une ville qui s’étend sur plusieurs îles. Les habitations et ponts qui les relient sont implantés dans le respect de la nature. On a découvert des paysages étonnants, mêlant étrangement constructions et verdure. En fait, pour ceux qui connaissent ce film, Stockholm m’a terriblement fait penser aux décors de RollerBall : des bâtiments au milieu de nulle part, peu de monde, un univers très propre, très ordonné…

Un autre mode de vie

Beaucoup de choses à raconter à ce sujet. Déjà, nous sommes très loin de la France en termes de mentalité. De ce qu’on a rapidement pu voir à Stockholm, le mot ‘respect’ veut vraiment dire quelque chose. Pas de papier par-terre, pas de situations dérangeantes pour les autres (je pense notamment au métro…), pas d’excès… En fait les habitants ont l’air plus tranquilles : personne ne monte ou descend les marches dans un escalator, personne ne se bouscule pour entrer dans un wagon de métro (sauf les touristes), pas de dégradations etc. C’est l’accumulation de ces petits riens qui rendent le retour à Paris désagréable. Vraiment.

Visite au supermarché

On est passé dans un supermarché. J’adore visiter un supermarché dans un pays étranger, pour moi ça représente bien le mode de vie des habitants. Il se trouve qu’en Suède, on fait plutôt les courses au jour le jour. Donc sauf un seul en plein centre-ville, les supermarchés sont super loin ; près des apparts, on ne trouve que de grosses supérettes. Et là, accrochez-vous : la Suède c’est pas le temple de la consommation. Une seule marque de lait, une marque de beurre, deux ou trois sortes de biscuits (secs), pas grand chose dans les rayons.. la Suède est un ex-pays communiste social-démocrate, et dans un supermarché ça se ressent un peu. Bien manger, c’est plus un côté bien français. Mais les chips d’élan, c’est super bon.

La pub en Suède

D’ailleurs, la publicité n’est pas non plus très présente. Quasi absente dans la rue (pas de 4×3, quelques affiches abribus mais j’ai compté en tout 3 campagnes différentes), un peu plus dans le métro (de rares 4×3 dans les grandes stations centrales, et des affichettes dans les rames), et à la télé, c’est pas trop ça : peu de campagnes, peu d’écrans pubs, et sur la vingtaine vue, 75% avaient le même modèle de construction : une situation étonnante/comique/pas normale, puis écran blanc avec question posée au spectateur (genre « Et si ça vous arrivait ? »), puis reveal avec packshot + logo. Après, 10% étaient des pubs façons powerpoint et gifs animés, et les 5% restants des campagnes internationales ou alors un peu mieux construites que le reste… Je n’ai pas vu le print et je sais qu’en web, ça se débrouille plutôt bien. D’ailleurs il y a Lowe en Suède, mais je n’ai pas vu leurs créations. J’ai dû tomber à la mauvaise période. Il y a pourtant du monde pour faire de la reklam.

Ce que je peux pas raconter

Ma visite chez Grin, le studio de jeux vidéo où travaille Guillaume, ce bon vieux pote qui nous a accueilli dans son immense appart avec vue superbe, au milieu d’un grand parc. Il a même un espèce de compteur dans sa cuisine qui a une tête de robot. Donc, ce que j’ai vu chez Grin, à part que tout le monde travaille en chaussette, je peux pas en parler, NDA oblige. Dommage parce que c’était vraiment bien. Enfin ce sera. Bref.

Et tout le reste en vrac

Il y a *vraiment* un H&M tous les 50 mètres dans le quartier commercial. Ryan Air diffuse une petite musique de victoire à l’atterrissage quand l’avion arrive en avance. Il a fait super beau pendant tout le séjour. La boîte branchée s’appelle le « Debaser » (vraiment sympa, où on a passé la soirée avec Julien Doré selon Juliette). Le soleil ne s’est jamais couché, toujours frétillant à l’horizon vers 3h puis se relevant. On se réveillait souvent à 5h croyant qu’il était 9. J’aime beaucoup les Bakad Potatis. J’über kiffe le Burger King, servi dans de petites corbeilles ; d’ailleurs il y avait plus de monde à 17h qu’à midi. Les gens sont calmes. Même bondé, il reste toujours des places assises dans le métro, je sais pas comment ils font. Les rues sont propres. La lumière est vraiment vive. L’alcool coute très cher et ne s’achète que dans un magasin particulier, pour faire baisser les problèmes de cirrhose (et ça marche). Il y a pas mal de mots français dans le vocabulaire suédois. « Kaka » veut dire gâteau, c’est bête mais on a bien ri. Les hot dog sont vendus dans la rue par une chaîne de « French Hot Dog » (depuis quand c’est français?). Les gardes du palais royal ont une ligne noire autour de leur guitoune ; quiconque la franchit est poussé, si la personne ne bouge pas ils peuvent tirer (on a failli avoir de belles photos de cette situation quand une touriste française a fait sa touriste chiante (pléonasme), en voulant se mettre à côté de lui pour une photo ; non seulement elle avait pas lu son guide mais en plus elle râlait la bougresse). On a découvert l’île de Beckholmen, chantier naval géant aussi désert qu’impressionnant.

Bilan

RollsRox mes trouvailles de geeks, dont un vieux comics acheté pour trois couronnes (aussi appelées 3 kopecks par les expatriés locaux, car ça fait dans les 30 centimes d’euros). En attendant Juliette a décidé de publier un billet chaque jour à propos de choses vues là-bas ! Sans oublier les photos, pour ceux que ça intéresse et qui sont arrivés au bout de ce billet :) Et maintenant il me reste plus qu’à reprendre le boulot, rouvrir Netvibes, constater que Damien arrête, que Gromain commence à toucher, que Sam a encore plus de potes, que Gabriel recherche un stagiaire mais que moi aussi (si vous voulez faire un joli stage au pôle digital dans l’agence de Karl à partir de septembre, j’attends vos mails enflammés!), et que Juliette démarre son nouveau boulot chez ******* demain. Et qu’on aimerait bien être muté.