Double casquette
C’est donc à la fois en tant que blogueur dans le domaine de la publicité et entrepreneur français que j’ai suivi la création et la production de ce film. D’abord en PPM (aka pre-production meeting, you know), puis sur le plateau, où j’ai ainsi pu librement circuler, écouter, discuter. A titre personnel, j’adore l’ambiance des tournages. Et j’aime aussi beaucoup les making-of de pubs. Et puis comme j’ai co-créé Datagif il y a maintenant deux ans, je fais directement partie du coeur de cible de cette campagne.
La petite erreur
Le concept du film repose sur un constat relativement simple : la petite boulette que chacun peut commettre. Un petit rien qui se transforme en grosse faute, avec des dommages et intérêts. Et c’est justement pour éviter ce genre de situation qu’Hiscox propose une assurance capable de couvrir les frais de ces petites erreurs : un mauvais fichier validé en BAT, un virus transmis à un client, une fuite d’information… Anelise Lambert, chargée de marketing chez Hiscox, s’est prêtée au jeu de l’interview pour ce rapide making-of que j’ai réalisé pendant le tournage (avec la pub finale à la fin) :
Quelques impressions
Je passe rapidement sur la Slovénie, c’est un chouette pays. L’équipe était super sympa, la ville de Ljubljana est très sympa (enfin, surtout la nuit) et la gastronomie locale aussi. Pour en revenir au tournage, il a tout de même mobilisé pas mal de monde. Outre l’équipe client / agences, un réalisateur anglais, et un staff slovénien, il fallait aussi compter sur les acteurs et figurants, tous de Ljubljana, l’histoire ne nécessitant pas de dialogues.
Pour ceux qui connaissent bien les plateaux de tournage, pas de surprise : une équipe qui, comme dans une fourmilière, est toujours en activité sur le plateau ; une première assistante qui a pour rôle de faire en sorte que tout soit bien préparé (on a dû atteindre au bout des deux jours les 200 « SIIIILENCE, PLEASE ») ; un réalisateur méticuleux ; une équipe agence / client rivée à l’écran de contrôle… Il faut savoir que le boulet que se traîne Goran, le héros, a été réalisé en plusieurs tailles, les plus petits étant en métal. C’était une volonté du réalisateur, pour qu’à l’image il souffre vraiment de la charge de la petite erreur. Les plus gros étant en bois et polystyrène.
Une expérience intéressante, riche d’enseignements. Quant à Hiscox, j’ai totalement découvert son activité, plutôt orientée vers des niches. L’aspect de protection des « petites erreurs » est un sujet un peu sensible puisqu’on souhaiterait tous que cela n’arrive pas. Mais ça reste un sujet qu’il faut de toute façon anticiper.
Credits du film :
Agence : Talents Only + Melville
TV Prod : Bandits
Merci à l’agence de relations publiques et à Hiscox pour cette opportunité, ainsi qu’à toute l’équipe sur place (Bandits, Talents Only, Melville) pour l’accueil !
J’ai vu cette pub stupide sur i-tele et voici comment je l’ai interprété et comment l’interprètera la plus grande majorité des français : « vous êtes un patron ou un responsable incompétent ? ne vous inquiétez pas ! nous, les financiers de chez trucmuche, on est là pour rattraper vos conneries (si vous nous payé bien sur)! ».
Magnifique message félicitation à tous !
Un peu simpliste comme raisonnement, non ? Le concept d’une assurance est de parer aux éventuels incidents, ici associés aux petites entreprises. Il ne s’agit pas d’incompetence, quand malheureusement tous les éléments ne sont pas maîtrisés…
Après il n’y a aucune obligation d’y souscrire.
Dans mon secteur d’activité (développement informatique), Hiscox fait partie des 2-3 assureurs qui tiennent la route, car les petites erreurs sont les causes de grands désastres. Merci pour le making-off, j’aurais aimé des scènes « off » pour découvrir Ljubljana by night, la prochaine fois peut-être ?
@Omnireso Ljubljana de nuit c’est très sympa, bonne ambiance ;)
Hé hé je n’en doute pas ! En tous cas je reviendrais sur ton site ! Hop, dans les favoris !
[…] Le making of du tournage […]
[…] allez savoir pourquoi une page du site de la tribune.fr avec ses « pub » qui tournent et un mouton à cinq pattes peuvent cohabiter dans ma tête […]