Alo ui cer Internet
Du PiliPili plein les doigts

PiliPili, c’est une longue histoire. Difficile de parler d’un projet sur lequel on a planché, on a toujours l’impression d’en dire trop (oups) ou pas assez. Amené à bosser sur la compèt’ pour la partie digitale, j’ai pu apprivoiser la bête il y a quelques temps déjà. Depuis, elle a pondu quatre numéros magazine à Rennes et Grenoble, avec un site qui va bien mais fait chez d’autres. Alors pour ceux qui n’habitent pas ces deux villes test, difficile de se faire une idée du concept. Pour résumer, comme le dit Ju, c’est les bonnes adresses avec les bons plans. Les commerciaux de Pili vont au contact des commerçants pour trouver des bons plans à proposer aux individus. Par exemple au Matuvu, cabaret de transformistes, le mercredi ou jeudi soir la 4e personne d’un groupe ne paie pas son entrée, sur présentation du bon plan bien entendu. C’est un exemple parmi d’autres puisque le mag / site se découpe en plusieurs univers thématiques (shopping, beauté, sortir, mode, loisirs) et en sous-rubriques précises. On retrouve donc des cafés offerts, des 10% de réduc, des boutons de manchettes offerts, des bonus en tous genres avec ou sans conditions selon les cas. Du coup la recherche par mot-clés fouille aussi bien dans les tags que dans les noms, les descriptions des lieux ou les avantages recherchés, intéressant.

Actuellement le site est en version alpha, il n’y a que la base. Pili va être amené à évoluer de plus en plus vers l’aspect « réseau social » avec des fonctionnalités plus pointues ouvertes aux utilisateurs. Parallèlement, d’autres villes vont suivre. Et puis même si le concept est plutôt une opportunité pour les consommateurs que nous sommes, certains ne le voient pas comme ça. Leur critique un peu trash est d’ailleurs à côté de la plaque : non seulement ils balancent les mags dans des poubelles de non-reçyclage les sagouins, et puis le mec a un sac à dos Eastpack… vive l’alter mondialisme ;) Et de toute façon, le web va tout supplanter. Faudra trouver autre chose les gars, yerk yerk yerk.