gaduman

Pour la sortie du jeu Rockband 2, l’éditeur Electronic Arts a eu la très bonne idée d’organiser une sorte de castings de fans. Rendez-vous donc au Glazart par groupes de 4, pour assurer comme des bêtes. C’est plus d’une vingtaine de groupes qui s’affronte, mais ne m’en voulez pas si je pousse le n°18. Oui nous sommes allés jusqu’au bout des 6mn de Painkiller de Judas Priest, oui nous avons sué comme des bêtes, oui mes doigts ont rippé dans le solo.

Nico à la basse, Guiton à la batterie, MonsieurP au chant, et moi-même à la guitare : « The Gods of Heavy Metal« , tel est le sobre nom de notre formation. Place au concert à présent, je vous laisse en profiter, le son à fond pour bien entendre le battement des baguettes, les cris d’Aurélien et mes notes foirées :

J’espère que vous avez tous noté l’arrachage du t-shirt d’Aurélien à 2:57 qui a décidé de mettre un soutif.

Le concours

Alors comment ça marche pour vous ? Nous on a fait le plus gros du boulot, à vous de rafler la mise : il suffit de vous rendre sur la page de vote, d’indiquer le groupe 18 en premier choix et ce que vous voulez pour les 2 autres. Et voilou. Facile non ?

La bonne astuce du Professeur Concours : oui, ayant regardé de près la mécanique et fréquentant Miss Concours, je peux vous donner une astuce béton pour augmenter vos chances de gagner. Il suffit d’être le plus nombreux possible à voter pour le groupe 18. Plus vous faites participer vos proches à voter pour la 18, plus vous augmentez vos chances en fait. Tout simplement parce que le tirage au sort final aura lieu parmi ceux qui auront le bon tiercé. Logique.

Récit d’un roadie

Lorsque j’ai eu vent du concours, le groupe s’est rapidement constitué. Avec deux pro-metalleux dont un maîtrisant le chant et l’autre la batterie, on assurait déjà les bases. Le troisième membre glissant sur la basse tel un Candeloro sur glace, la formation était prête. Restait à définir le morceau qui allait porter notre ambition. La playlist de Rockband 2 est un peu plus rugueuse que le précédent, plus chevelue, plus graisseuse malgré quelques titres mielleux de pop anglaise. Notre choix s’est arrêté sur Painkiller : enfin un titre que les autres groupes n’auraient pas les couilles de jouer, et qui nous laisserait le temps d’enflammer la scène. Seulement voilà, c’est l’avant-dernier titre de la playlist, et nous avons passé la soirée de la veille à essayer de le débloquer, en vain. Du coup, quelques heures avant le show, il a fallu réviser un peu. J’ai attrapé ma gratte en plastique, me suis calé devant Youtube et ait trouvé un mec qui a filmé la partition du titre. On fait ce qu’on peut.

This is the day

Arrivée au Glaz’art. Avec nos survets et nos sacs de sport, on ressemble davantage à une équipe de hand régionale, comme dit Guiton. Mais ce que le staff ne sait pas encore, c’est que dans nos sacs sont pliées nos précieuses fringues de rockers, sympathiquement fournies par le Goeland où bosse Guiton. Changement à l’arrache dans l’arrière salle. Et en route pour la salle de répète pour découvrir pour la première fois la vraie partition du titre. Mais d’abord quelques shots au bar.

Comme à chaque concert, nous attendons backstage que la salle soit chaude. Les groupes précédents assurant la première partie, nous récupérons une foule prête à rugir. C’est motivés comme jamais que nous arrivons sur scène, saisissons nos instruments de plastique et entamons Painkiller. Jusqu’au dernier moment j’étais rongé par le dilemme mode facile / mode moyen. Sachant que c’est une track parmi les plus difficiles, je voulais assurer les notes et le show. Mais une répète en facile m’a convaincu du manque de rythme, alors qu’en moyen le défi est plus grand… allez soyons fou. Tant pis si y’a des loupés, ça fera plus vrai. C’est un live !

Reste plus qu’à voter.. et voir le reste des photos ! Pour les groupies, nos fringues sont dispos uniquement au Goeland.