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Empire USA, la série BD express

Jared, le héros, est un agent US chargé de récolter des informations sensibles. C’est comme ça qu’il apprend l’existence d’un groupe de terroristes dénommés ‘Hashashins’ (ok, pas très original voir Wikipedia), qui mènent l’opération ‘Ipcon‘ : plusieurs attentats simultanés, sensés mettre à terre les USA. Quand cela se produit, les USA abolissent la séparation Eglise/Etat, pour donner les pleins pouvoirs à un dirigeant lancé en pleine guerre anti-terroriste. Seul Jard peut empêcher cette issue sanguinaire. Un scénario relativement ‘classique’ dans le genre, pour des dessins proches du style de Vance.

Bref, un contexte pas très gai. S’entre-mêlent différentes agences de renseignement, personnages issus du monde politique, groupes terroristes, … Un mini-site encastrable créé par b-r-m est là pour faire découvrir rapidement l’univers :

6 épisodes en 4 mois

Mais la principale particularité de la série « Empire USA », c’est sa parution originale. 6 épisodes entre le 19 septembre et le 5 décembre, autant dire un rythme effréné. C’est la première fois que je lis une saga en connaissant d’avance toutes les couvertures, et en sachant que je connaitrai les dénouements en moins de quelques années. Et pourquoi pas ? Ça change, et ça a le mérite de rendre l’aventure encore plus intense.

Pour ceux qui veulent assister aux élections US depuis l’ambassade des USA à Paris, rien de plus simple, un concours vous permettra peut-être d’y arriver..

  1. Urbi dit :

    c’est vrai que les dessins ressemblent pas mal à XIII (enfin pour le peu qu’on peut voir dans le petit widget), mais le fait de sortir toute la saga dans un laps de temps aussi cours est sympa je trouve, ça se rapproche un peu des mangas ( j’avoue, je ne suis pas spécialiste mais il me semble que les différents tome sortent assez proche les uns des autres )

  2. gaetan dit :

    je suis assez d’accord, la prouesse de tout sortir en si peu de temps tient autant du record que de l’original :) au moins on perd pas le fil en route !

  3. papou dit :

    quand tu dis que « Hashashins » n’est pas original :

    La secte des Hashashins exista entre le XIe et le XIIIe siècle. L’objectif de cette secte consiste à répandre sa version de l’Islam par la violence. L’arme utilisée dans l’assassinat des « mécréants » est le poignard. Un geste qui renvoie au « sacrifice».

    Fondée en Iran au château d’Alarut, au cœur du massif de l’Elbourz, par Hassan-ibn Sabbâh dans la seconde moitié du XIe siècle, la « Nouvelle Prédication », forme d’ismaélisme, a fait des montagnes et des châteaux de l’Iran son champ d’action par excellence. La secte se répandit, ensuite, dans ceux de la Syrie au commencement du XIIe siècle.

    L’originalité de la secte réside dans le fait que le gourou ismaélien et ses successeurs persans et syriens utilisèrent l’assassinat comme arme contre les chefs turcs seldjoukides, les notables sunnites – souvent pendant la grande prière du vendredi – et les princes croisés.

    C’est seulement l’invasion mongole, au milieu du XIIIe siècle, qui mit fin à l’existence politique des Assassins.

    La secte sera complètement éradiquée de Perse en 1258 par les troupes mongoles. Toutefois, la secte, sous une autre forme, perdurera jusqu’à nos jours avec pour chef l’Aga Khan.
    Certains font dériver le mot « Assassin» du hashish utilisé par Hassan pour endoctriner et fanatiser ses tueurs, d’autres le font dériver du mot arabe « Assas », gardien, sous-entendant par là que les nizârites de la nouvelle prédication sont les gardiens de la terre sainte.

    Cela dit, pour bon nombre d’auteurs, l’ismaélisme n’a pas inventé le crime politique ou l’apologie du tyrannicide, que les cultures gréco-romaines et israélites avaient déjà abondamment pratiqué et célébré, mais il a inventé le terrorisme professionnel comme organisation et comme doctrine.

    Un petit groupe d’hommes résolus voue une obéissance aveugle à un maître absolu. Le crime est ritualisé, l’esprit de sacrifice élevé au rang d’éthique. Les tentatives d’explication du mouvement des Assassins n’ont pas manqué.

  4. gaetan dit :

    ok, je ne savais pas… comme quoi..