Alo ui cer Internet
Le bonheur dégoulinant de Mousline & Panzani

Recette magique : des casseroles pour vendre de la grande conso

Non mais sérieusement. Comment les prospects / clients / en état végétatif devant leur poste de télévision peuvent avaler ce genre de salades. Prenez dans un grand mixeur :
– un papa brun en chemise sortie du pantalon (oui c’est week-end)
– une maman blonde dans sa cuisine
– une ribambelle de mioches au sourire agaçant
– deux grosses louches de musique qui se veut entraînante
– une pelletée de fake bonheur dégoulinant

Le résultat est on ne peut plus réussi :


Nouvelle publicité TV Mousline (Maggi) en avant première !
envoyé par astucieusesmaggi. – Plus de trucs et astuces en vidéo.

Je ne comprends pas. Cette pub a beau être le remake de l’originale, on y retrouve rien de bien. Tout est passé à la sauce niaise, avec des couches de débilité incroyablement épaisses. Pourquoi, mais pourquoi sombrer dans la chansonnette ? On a pas envie d’y croire. Ca ne se passe jamais comme ça dans la vraie vie. Pourquoi imposer du bonheur feint ? Je déteste qu’on me dise d’être joyeux, ça me rend aigri. En tout cas Mousline croit à son film totalement fake, il suffit de lire le descriptif de la vidéo : « Il y a du bonheur dans l’air !« . Mensonge ! Il y a des faux sourires, une bande-son collée par-dessus avec des voix criardes et une mélodie insupportable. Cet élixir du bonheur a pour résultat de tourner à l’indigestion, tant il n’y a aucune vérité dans tout cela. Et Mousline voudrait qu’on y croie ? Certes, cela s’appelle « faire de la publicité ». Mais faire de la pub, ça ne veut pas dire « raconter des mensonges ». Ce tournage a dû être horrible. Ca se voit dans les yeux des enfants, qui gardent leur sourire innocent mais laissent transparaître de la souffrance. J’y lis « Pitié, achevez-moi, je n’en peux plus de sourire et de faire semblant d’être heureux, c’est la 25e prise où je chante en souriant« .

L’originale, pour le plaisir (1976) :

Ok, là ça marche. Là c’est dans le ton. Là c’est certes stupide, mais on voit clairement une chorégraphie, on sort de l’ordinaire. Ce qui ne va pas dans la version 2010 c’est que tout reste dans le cadre d’une vie familiale normale, sans délire complet, juste une exultation de bonheur. Eh bien non, on y croit pas du tout.

Cette pub Mousline est à rapprocher avec la cuvée 2009-2010 des films Panzani, tout aussi catastrophiques, et où les mêmes messages de détresse se lisent dans les yeux des pauvres acteurs. La ‘Gnocchi à Poêler’ a ma préférence. La pauvre mamie, son regard me fout les jetons. La ‘Panza Cup’ est tout aussi terrible : trois business boys/girl qui, pour travailler plus, doivent rester devant leur ordi manger des pâtes réchauffées au micro-onde dans un carton. C’est la joie, c’est clair, ça donne envie de danser comme des fous. On dirait presque qu’ils pètent un plomb de leur situation de lapin en cage et qu’ils ne vont pas tarder à sauter.

Je suis tombé sur cette pub Panza Cup lorsqu’on était à Tahiti. Et franchement, là-bas, on en a rien à foutre de manger devant un écran, ou de mettre une cravate, ou de se stresser comme ça. C’est là qu’on se rend compte qu’on habite une ville stupide. Et Panzani ne nous aide pas vraiment à nous sentir mieux, bien au contraire.

Bref, Mousline et Panzani ont rejoint avec brio le cercle très fermé des pubs où la joie règne dans un monde idéal, tout en arrivant à démontrer le contraire. Auparavant seul Danone et ses films tous plus catastrophiques les uns que les autres régnait en maître dans ce cercle. Le bonheur dégoulinant, on en veut pas. A présent les trois marques se valent dans mon coeur de publicitaire-consommateur. En tout cas elles ne peuvent que remonter.

Via Clément & Adtimes

  1. Olivier S dit :

    Merci, depuis ce matin, je débats un peu partout de cette pub mousseline avec tout le monde qui présume des objectifs marketings de la boîte pour en critiquer la créa. Ravi de voir que tu prends le soin de l’angler sur le bonheur. Du coup ça apporte de la pertinence à ta critique. Je suis parfaitement d’accord avec ce que tu dis. Moi aussi ça me laisse un peu sur la touche et a aussi le don de même m’irriter un peu.
    Cependant, je ne peut m’empêcher de penser de mon côté que c’est peut-être la réponse qu’il fallait à la problématique du client et peut-être ce dont une partie de la cible a besoin. Je ne sais pas.

    Mais en tout cas j’apprécie bcp ton point de vue 1) pertinent 2) qui a le mérite de se cantonner à un ressenti personnel plutôt que de vouloir critiquer une strat de marque sans rien en connaître, ça change

  2. gaetan dit :

    Oh bin je ne connais pas les volontés stratégiques de la marque en dehors de ce qu’elle indique, notamment cette volonté de faire transpirer le bonheur au travers de ses pubs. Et vu que c’est ce qu’elle me vend, j’y ai naturellement réagi par le syndrome du rejet. Cet effet est le même avec des pubs trop trash ou trop violentes, on l’a constaté notamment avec la Sécurité routière. Anyway, c’est peut-être la réponse, mais je n’adhère pas du tout à la forme tu l’auras constaté ! Il y a certainement d’autres manières de faire, plutôt que de tout miser sur le faux. Apporter du vrai bonheur par exemple ? Il y a certainement plein de monde qui en a besoin.

  3. mathieu dit :

    et ça choque personne que Mousline reprenne le tube d’elmer Food Beat :
    Quand je veux secouer la grosse Jocelyne
    je suis sur de tout lui mettre dedans
    je lui mets dans son p’tit volcan
    oh là là oh qu’est-ce qu’elle prend
    moi je lui en mets tellement
    qu’elle en aura plein les dents

    ca donne pas super faim

  4. Zara dit :

    Complètement d’accord avec toi.
    Elles sont insupportables ces pubs :/

  5. Cyroul dit :

    Encore des jeunes de -29 ans qui vont critiquer des pubs de vieux.
    Désolé les djeunes marketeux, mais cette pub est à mon avis ciblée uniquement sur les + de 35 ans avec un seul axe créatif : NOSTALGIE.

    En revoyant cette pub, je la revoie sur notre vieille TV noir et blanc. C’était un repas dominical. Ma grand mère me servait une vraie purée (pas forcément mousseline), et je faisais un volcan avec la sauce du poulet. Un bon poulet fermier élevé au grain, sans que ce soit écrit sur la boite. J’étais tout petit, et le monde était beau, plein d’opportunités. « quand je fais de la purée… » ce slogan passait en boucle à la TV, cette lucarne tant désirée (« un jour on aura une TV couleur ! »). La publicité de cette époque était un jeu, était en soi un programme de TV que l’on regardait avec autant d’attention qu’une véritable émission.

    Voilà l’état dans lequel cette publicité est censée me mettre quand j’entends ce slogan.
    Certes, ça ne marche pas avec moi (je travaille dans la pub, je sais décoder ses mensonges), mais gageons que les plus de 35 ans vont avoir une petite bouffée de nostalgie en voyant ce spot.
    Non ?

  6. Maudule dit :

    Mhhmmmm…tout ça donne envie de manger léger (de la salade, des tomates, et basta ;))
    Plus sérieusement, à mon sens, le point commun de ces (affreuses) pubs est « la norme » que les marques tentent ici d’inculquer pour coller au politiquement correct bien en vogue.
    Mousline : la bonne petite famille tradi
    Panzani Gnocchis : la mamy cool
    Panza Cup (mais qui a bossé sur le nom ?!) : le cadre sup
    Tout cela s’inscrivant dans une veine tristement conservatrice et bien-pensante qui met en avant la posture et le statut (le travail/la famille….euh, je rêve où il ne manque plus qu’un 3e pilier pour que le maréchal revienne ?:)
    Du coup, la tristesse de la norme imposée va être compensée par :
    -le bonheur ruisselant que tu décris bien
    -le traitement graphique commun aux trois pubs : des couleurs gaies, voire criardes
    Alors évidemment, c’est consternant.
    Mais, hélas, cela doit parler à une partie de la population, qui se reconnaît tout à fait dans la norme projetée…

    Sur ce, je vais déj, bon app ;)

  7. gaetan dit :

    @cyroul attention, le film d’origine est très chouette. C’est le nouveau qui pose souci : son ton, ses acteurs, tout ce qu’il dégage.

    Et moi aussi je faisais des volcans… !

  8. Greg dit :

    Alors là c’est pas évident et c’est pas évident pour 2 raisons. 1/ D’abord oubliez sa condition de marketeux de moins de 30 ans (merci Cyroul) ensuite oubliez que je ne connaissais pas la 1ere pub (oui oui). Pour moi le problème est ailleurs; Si l’on compare les 2 premiers films Moussline. dans « l’original » le bonheur n’est pas feint (faim/ haha) il est réel et surtout il est totalement lié au produit (« tout le monde en reprend ») les enfants mangent la purée et l’un d’eux dit qu’il sera grand comme un géant. Toute l’atmosphère est liée au produit et à la personnalité de la femme qui a cuisiné la purée. Dans le film de 2010, rien n’est vrai parce que cela ne repose sur rien, on ne parle pas du produit « quand je fais de la purée Mousseline je suis sur que tout le monde est content » (et non que tout le monde en reprend). Seul le petit volcan est identique, il est à la fois lié au produit et à l’habitude du conso. Pour moi o a voulu recréer un sentiment de nostalgie en oubliant tous les ingrédients de la nostalgie.

  9. Cyroul dit :

    @greg « a voulu recréer un sentiment de nostalgie en oubliant tous les ingrédients de la nostalgie » Ca résume tout à fait la campagne, bravo.

  10. gaetan dit :

    @Cyroul mais quel que soit le film, aussi mauvais soit-il, tant qu’il y a la mélodie, ça marche pour toi ?

  11. imposture dit :

    J’ai eu connaissance de ton billet par FouaBlog sur facebook. Je te rejoins sur la médiocrité créative de cette publicité Mousline (quand j’étais ado la version des années 70 m’agaçait déjà, mais elle avait le mérite de « rentrer » dans le crâne). Je propose sur mon billet de ce matin une autre lecture de cette régression freudienne avec le « Syndrome Tanguy » qui semble frapper de plus en plus de marques… ;-)

  12. Clément dit :

    De mon côté, je trouve ça nul, et je n’ai pas envie de me justifier :)

    /* cool, je troll */

  13. gaetan dit :

    @imposture : en effet, bien vu !

  14. Clément dit :

    Je ne comprends pas vos critiques, ils ont pourtant réussi à coller un bout de lipdub.

    C’est pas ça le top de la hippitude en 2010 ?

  15. […] me trottait dans la tête depuis quelques temps mais l’écriture a été enclenchée par un récent article de Gaëtan (dont la plume commençait à nous manquer) : le recyclage des […]

  16. Caroline dit :

    Lol, je suis tout à fait de l’avis de cet article, on n’en peut plus !!!!

  17. Bastien dit :

    Ah, je ne suis pas vraiment d’accord avec ton analyse. Je te propose un autre point de vue ;)
    http://kairosmosaique.com/lart-de-faire-du-neuf-avec-du-vieux

  18. gaetan dit :

    @Bastien ah on ne peut pas laisser de commentaire sur karosmosaique ? Bref je te réponds ici donc : oui bien vu pour les subtiles changements. Mais si tu crois au 2nd degré, je ne suis pas certain que Maggi soit dans ce cas de figure. Ca a l’air très premier degré, pas du tout parodique. Enfin après il faudrait le savoir par quelqu’un en interne je pense..

  19. Bastien dit :

    @gaetan : merci pour ta réponse. Regarde bien le passage avec le père, le jeu et la voix ne me laissent que très peu de doute sur l’intention de parodie. qu’en penses-tu ?

  20. gaetan dit :

    @Bastien à mon avis c’est juste une casserole, il ne sera jamais la Nouvelle Star à la différence de ses enfants. D’ailleurs comme le disait Clément, ils ont réussi à placer un lipdub dans cette pub, avec la fille. Ca c’est vraiment étrange par contre.

  21. juliette dit :

    La petite fille me fait carrément flipper, on dirait un film d’horreur.

    Pour le « tout le monde en reprend » qui a disparu, est-ce que par hasard ça ne serait pas parce qu’aujourd’hui, on est plus dans une idée de qualité (« ce qu’il y a dedans ») que de quantité (cf. obésité, etc) ?

    Bon, sinon je déteste la pub et je trouve ça mauvais (contrairement à la purée Mousline en elle-même, qui n’est pas si dégueu).

  22. Florent dit :

    Cette pub est aussi dégueulasse et indigeste que la purée Mousline elle même. Félicitations à toute l’équipe qui a pondu ce truc, j’en ai vomi sur mon clavier.
    « On sait ce qu’il y a dedans », c’est bien vu pour vendre de la patate en poudre. Ce que je vois dedans c’est surtout le doigt du papa pour l’instant.

  23. Sylvain dit :

    Je reviens de vacances, j’avais loupé ça.

    C’est une bouse.
    /*je troll comme qui et glover*/

    Sinon tu peux voir le dernier article sur mon blog : Mousseline et Banania, panoptique de la réalité ou dithyrambe d’une fiction thuriféraire ? (rires)

  24. Philippe dit :

    En fait le vrai soucis n’est-il pas que le brief du client est en décalage par rapport à sa vrai cible ?

    La purée mousseline ce n’est pas QUE la maman qui en fait à ces enfants (d’ailleurs une vraie purée est mille fois meilleure, mais au moins avec la mousseline on n’a pas l’impression que la purée continue de gonfler dans l’estomac contrairement à d’autres purées en sachet…)

    Mais voilà, la marque se dit que la maman achètera plus que celui qui « a envie d’une purée de temps en temps mais qui n’a pas le temps de se la faire ».

    Pour le résultat final, on tombe dans le cliché de la famille, la môman qui transpire la douceur (elle pourrait chanter « je suis toute nue sous mon pull lavé avec mir laine en machine » ça serait pareil)le papa qui chante faux (mais qui a le temps de rentrer chez lui pour déjeuner)…

    [Puis c’est bien beau de mettre « manger 5 fruits et légumes par jour » mais en attendant la mère ne leur donne que de la purée pour le déjeuner… ça compte pour un légume la mousseline ?]

    Bref, remettre de vieilles recettes aux goûts du jour dans un mélange de plus belle la vie/star’academy ça ne suffit pas. Il y a un réel retard de communication en phrase où l’esprit (dans ce domaine) est beaucoup trop conservateur, pourtant on sait innover dans d’autres domaines.

    Mais voilà, au final le client est content… et je crois que c’est bien là le pire.
    Autant refaire la chronologie de mousseline en repassant de vieux spots, oui on voyait ça fin 90 et c’est un peu passé mais toutes personnes qui tombent sur un mauvais remake va avoir envie de se repasser l’original, si ce n’est simplement pour se rassurer…

  25. ché dit :

    Moi jdis que c’est les boules …

    La purée c’est hyper simple a faire, merde quoi …

    Regardez le film SOLEIL VERT … moi depuis son dernier passage TV (en 1986 je crois) je ne l’ai pas oublié … on voit moins l’AILE OU LA CUISSE aussi … un rapport ?
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Soleil_vert_(film)

    Mousline = Nestlé = 98 milliards d’euros en 2009 de CA = ..% du marché de la pub

    purée … une simple assiette creuse, une pomme de terre cuite à l’eau, écrasée avec une noix de beurre et un soupçon de lait… Il y a des échelles qui ignorent certaines réalités

    Heureusement les cuisiniers Nestlé sont des passionnés :-/ et que j’ai dans mon placard une boite de Mousline Façon Presse Purée :-) / merci colloc
    – 84% de P de terre; lait écrémé; huite végétale (laquelle ? palme ..?) sel, crème laitière (c de la creme fraiche ?); émulsifiant : monostéarate de glycrérol (voir en bas); arômes (lesquels, naturels ?) Stabilisant: diphosphate de sodium (ou Na2H2P2O7), Anti oxygene: Palmitate d’ascorbyle; disulfite de sodium …

    – monostéarate de glycérol, communément appelé GMS, est une molécule organique utilisée comme émulsifiant.[2] est un GMS, inodore, et d’une saveur sucrée feuilletée poudre incolore qui est hygroscopique. Il s’agit d’un glycérol ester de l’acide stéarique. Elle est naturellement présente dans le corps comme un sous-produit de la répartition des graisses, et se retrouve également dans les aliments gras.
    GMS est un additif alimentaire utilisé comme épaississant, émulsifiants, anti-agglomérants, et agent de conservation, un émulsifiant pour les huiles, cires et solvants; un revêtement protecteur pour les poudres hygroscopiques, un agent de démoulage solidifier et de contrôle des produits pharmaceutiques, et une résine lubrifiant. Il est également utilisé dans les cosmétiques et produits de soins capillaires.[3] GMS est largement utilisé dans la cuisson des préparations d’ajouter «corps» à la nourriture. Il est chargé de donner la crème glacée et crème fouettée sa texture lisse.
    Un brasseur peut aussi utiliser le monostéarate de glycérol pour créer une mousse ou de la tête sur la bière finie.[4]
    (wikipedia)

  26. Ludwig dit :

    La vieille de la pub Panzani elle à un côté Milf (ou Gmilf)

    Pour le reste, ils auraient au moins pu foutre une famille recomposée, du fake happiness plus moderne. Le divorce est une norme aussi maintenant. Ou presque

  27. covoiturage dit :

    Mon dieu je ne pensais pas qu’on pouvait, encore aujourd’hui, tomber aussi bas dans la rubrique « pubs pourries ». Dans les années 70 j’aurais compris mais là… tout est à jeter !

  28. Guillaume dit :

    Mince, je voulais écrire un article pour dire que ce spot m’insupporte et qu’il me donne (lui aussi) envie de vomir.

    Et la, je me rends compte que j’ai (encore) un mois et demis de retard, et tout est dit ici.

    Aucune nostalgie, un message qui ne passe pas, chansonnette horrible, on évite de dire « tout le monde en reprend » parce que c’est contre la tendance du moment et acteurs en carton = Pub m*rdique totalement à coté de la plaque.

    Merci…

  29. Bahia dit :

    le bonheur ??

    « quand je faiiiiiiiis de la puréeee mouseline jeeeeeee suis sur de ce qu’il y a dedannnnnnns » je suis constrernée ! pas une once de bonheur…meme quand on me reparle du volcan, toute facon mon frère avait toujours plus de jus que moi !

    autre registre mais qui donne aussi envie de se jeter sous un train…zalando…et ce cri insuportable qui rends malade meme mon lapin dans sa cage !

    la question est, combien de temps vont ils continuer a nous diffuser des horeurs pareilles affublées de sourires de spectacle ratés de fin d’année ?